La santé impactée par le deuil
Un Français sur deux estiment que l’on ne se remet pas d’un deuil.
60% des endeuillés ont subi des problèmes physiques et plus de 50% des problèmes psychologiques.
9 Français sur 10 vivent un deuil et 1 Français sur 2 est heurté par certaines attitudes et ont souffert de clichés du type « la vie continue » ou « il faut penser à autre chose ».
Merci au CREDOC pour cette étude qui lève ce tabou qu’est le deuil, encore plus que la mort. Et surtout, qui met en lumière les effets du deuil sur notre santé.
On peut donc mesurer la nécessité pour la société de prendre en compte cet événement de vie qui touche tout le monde
Le deuil prend du temps, il n’aime pas la vitesse, contrairement à notre société. Même l’entourage d’une personne en deuil la presse à aller mieux, alors que ce temps n’est pas perdu mais est nécessaire pour intégrer les transformations de soi.
Dans la vie privée, bien sûr, le deuil a un impact sur la famille, les liens, le lieu d’habitation, le système familial, les croyances, le sens de la vie, et soulève une vague de souffrances et de désorganisation inimaginable. Et bien sûr, le retour au travail au bout de 3 jours…comment va-t-on trouver la force pour faire face?
Mais, justement, au travail, comment ça se passe? Doit-on faire comme si rien ne s’était passé? Quelle attitude adopter en reprenant son poste, et pour ceux qui accueillent leur collègue endeuillé? Dire, ne pas dire? Par méconnaissance du processus du deuil, les personnes se retrouvent démunies, et ne savent pas comment réagir, ce qui mène aux 43% d’endeuillés qui ont souffert de clichés » vous devez être fort pour les autres ».
Il faut savoir que le deuil a un impact encore plus sournois car il désorganise le travail , les services, et a des conséquences multiples. Que dire de la performance attendue dans ces moments là?
Et la grande question : est-ce le rôle de l’entreprise d’accompagner ses salariés en deuil? Certains comme la FDJ, pense qui oui, et mettent en place une politique d’accompagnement exceptionnelle. Et vous, qu’en-pensez-vous?
J’ai été heureuse d’assister à ces Assises du deuil, dans une ambiance bienveillante et solidaire, dans un souci de mieux vivre ensemble. Et qui me porte encore plus à continuer ma route de l’accompagnement des personnes endeuillées, car c’est une nécessité universelle.
Quel est votre avis sur le sujet?